Vampire Weekend | Modern Vampires of the city

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Trois ans après Contra, les quatre punks bien élevés new-yorkais vampirisent subtilement la pop pour mieux la réinventer. Ils s’amusent, et nous aussi.

Modern Vampires of the city est un ­album malin, riche et varié. Trop, certainement, pour qu’on l’apprécie dès les premières écoutes. On bute tout d’abord sur son côté kaléidoscope, cata­logue virtuose, quasi parodique par moments, de tous les styles qui ont inspiré nos érudits pop, avant d’y décou­vrir une subtilité et une profondeur assez inouïes. Sans oublier une bonne part d’humour. Car s’il y a une vraie nouveauté ici, c’est qu’Ezra Koenig (voix) et Rostam Batmanglij (claviers, arrangements), les deux cerveaux du groupe, ont l’air de s’être bien amusés. A faire s’entrechoquer doo-wop du troisième type et m’baquanga anémique, pop fragile d’une insoutena­ble beauté (Step) et joyeuse potacherie rockab’ futuriste (Diane Young), et ainsi de suite. Surtout, orfèvres et mélodis­tes en constants progrès, ils évitent soigneusement cette surproduction qui ornemente tant d’albums aussi creux que m’as-tu-vu.

Avec Vampire Weekend, moins reste toujours plus. Derrière son titre d’album de film d’horreur de série B, le quatuor propose ce qu’il promet : une formidable digestion et régurgitation de cinquante ans de pop haut de gam­me pour oreilles affûtées d’aujourd’hui.

(Source : Hugo Cassavetti – Télérama Sortir)

 

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http://www.vampireweekend.com/

Ecouter « Modern Vampires Of The City » en entier sur Deezer : http://www.deezer.com/fr/album/6632969

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