Photo Report | Quentin Garel, Kate Clark, AJ Fosik @ Galerie LJ

Actuellement à la Galerie LJ, trois sculpteurs français et américains présentent leur oeuvres contemporaines d’inspiration animalière :

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Photos © FG / Roughdreams.fr

Quentin Garel, Kate Clark, AJ Fosik
Jusqu’au 29 novembre 2014

à la Galerie LJ
12 rue Commines
75003 Paris

tél : +33 (0) 1 72 38 44 47

Horaires / Opening hours :
mardi – samedi 11h – 19h
tuesday – saturday 11am-7pm

A propos d'AJ Fosik

Diplômé de la Parsons School of Design, New York, en 2003.Vit et travaille à Portland, Oregon.
A.J. Fosik est un “taxidermiste-philosophe-menuisier” qui bouscule en toute dérision les références de l’art contemporain. Résolument alternative, sa production s’explique par le parcours de l’homme autant que par son savoir-penser et son savoir-faire. Le travail de Fosik possède esprit, humour et subversion. Il crée des sculptures et peintures animalières éclectiques et complexes, utilisant le bois et des matériaux de remploi. Tel un artisan, il fabrique chaque élément, ce qui implique bien souvent un laborieux processus d’arrangement de centaines de pièces taillées individuellement et vernies, ainsi que des morceaux de bois peint aux couleurs vives.

Les sculptures sont montées ou construites de sorte à tenir d’elles-mêmes, faisant références à la taxidermie moderne. L’étrangeté de ses représentations anthropomorphes et la notion absurde de conservation de telles créatures artificielles entretiennent le discours ludique de Fosik. Ce dernier rassemble les éléments kitsch de la taxidermie, donnant à ses sculptures des poses diverses, faisant écho à la disposition selon laquelle sont souvent présentés les trophées de chasse.

A travers un travail évoquant l’art populaire américain, sud-américain ou asiatique, Fosik fait de ses animaux des êtres simultanément iréel et anthropomorphes. Il explore le puissant medium du langage et de la métaphore pour faire ressortir la narration et l’interprétation. Un ensemble d’icônes culturelles et d’imagerie populaire provenant de l’art américain pourrait paraître presque paradoxal. Certaines de ses créatures sont mi-animales, mi-humaines, et portent un fusil dans la main. Le spectateur est confronté à des symboles énigmatiques émanant de sources qui se chevauchent, à la fois traditionnelles et contemporaines, qui intriguent et provoquent. Fosik s’adresse au spectateur et questionne des concepts familiers, créant un dynanisme dans lequel l’art et le spectateur se rencontrent, au sein d’une définition élargie de la culture et de la connaissance.

A propos de Quentin Garel

Né à Paris en 1975. Vit et travaille à Paris et Douville/Andelle (Normandie).

Quentin Garel est diplômé de l’Ecole Nationale Supérieure des Beaux Arts de Paris (1998) et a été résident de la Casa Velazquez.

Son travail de sculpture, en bronze, fer, bois ou porcelaine, se caractérise par la création d’un bestiaire, parfois très réaliste, parfois ramené à un état de squelette. Garel explique : “Depuis quelques années, j’ai développé un travail de sculpture mettant en oeuvre des assemblages de bois divers autour du thème du trophée ; coutume orgueilleuse de l’homme que je tente de détourner au profit des animaux de consommation en dénonçant le caractère dérisoire de cette pratique. J’ai prolongé ce thème à travers la fonte de fer qui lui apporte une dimension plus monumentale et qui l’ouvre vers l’extérieur. Une telle pièce peut par exemple utiliser le jardin comme socle donnant ainsi le sentiment qu’il traverse partiellement la surface de la terre, tel le vestige d’un passé émergent”.

Excellent dessinateur, Garel travaille les sujets de ses sculptures en amont sur le papier et complète chaque exposition d’une série d’esquisses et d’études préparatoires.

Depuis la commande en 2009 d’une série de sculptures pour le nouveau jardin des plantes de Lille, Garel a étendu son bestiaire aux animaux de la savane et de la jungle. La municipalité lui a commandé une série de trophées constituant une fontaine, l’”Allée des Têtes Cracheuses”, avec l’idée de constituer une sorte d’Arche de Noé baroque, ludique et généreuse. Les études préparatoires (sculptures et dessins) de ces animaux ont été le sujet de ses expositions récentes (Paris, Rouen, Epinal, Bologne, Milan) : girafes, hippopotames, tortues, grenouilles, crocodiles, chimpanzés, autruches… font désormais partie de son bestiaire.

Pour autant, Garel n’oublie pas ses premiers centres d’intérêts et poursuit son travail sur le squelette, avec la production de crânes de moutons ou d’orques, ou encore de crânes d’oiseaux (albatros, flamant rose,…), tout en répondant en parallèle à de nouvelles commandes publiques ou privées (Région de Haute-Normandie, Tour Carpe Diem par Aviva à La Défense) et en développant une carrière aux Etats-Unis (New York, Houston).

About Kate Clark

Kate Clark is a sculptor who lives and works in Brooklyn, NY. Her sculptures synthesize the human face and the body of wild animals, exploring the overlap that exists across our cultures, and within our histories.

Kate had her first solo exhibit at Claire Oliver Gallery in New York in 2008. Since then she has been included in solo and group museum exhibitions at the Aldrich Museum of Contemporary Art, The Islip Art Museum, and The Bellevue Arts Museum, the Mobile Museum of Art, MOFA: Florida State University, Cranbrook Art Museum, Frist Center for the Visual Arts, The Winnepeg Art Gallery, the Glenbow Museum, the Musée de la Halle Saint Pierre, Paris, The Art Gallery at Cleveland State University, and the Hudson Valley Center for Contemporary Art. She is currently working on a commissioned sculpture for the Nevada Museum of Art.

Her work is collected internationally and is in public collections such as the JP Morgan Chase Art Collection, the 21c Collection, the David Roberts Art Foundation in London, and the C-Collection in Switzerland. Clark attended Cornell University for her BFA and Cranbrook Academy of Art for her MFA and has been awarded fellowships from the Jentel Artists Residency in Wyoming, The Fine Arts Work Center Residency in Provincetown, MA., and the Marie Walsh Sharpe Studio Program in New York. Clark was nominated for a Louis Comfort Tiffany Award and an American Academy of Arts and Letters award. Clark was awarded a grant from The Virginia Groot Foundation in 2013.

Clark’s sculptures have been featured in the New York Times, New York Magazine, Art21:Blog, The Village Voice, PAPERmag, The Atlantic, NYArts, Huffington Post, Hi Fructose, the BBC World News Brazil, Hey! Magazine, Time Out, ID Paris, Cool Hunting, Wallpaper, Huffington Post, and many other publications.

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